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Alors, pour commencer, « kere », en malgache, c’est pas juste la famine comme on l’entend partout. C’est un terme super profond qui englobe les souffrances des gens dans le sud de Madagascar, un coin hyper séché par la chaleur et la pauvreté. Genre, quand les Malgaches disent « kere », ils parlent d’une réalité qui est leur quotidien. Mais cette souffrance, pendant des années, elle restait locale. Genre, le monde ne savait même pas que ça existait. Trop injuste, non ?
Et puis, y’a eu les réseaux sociaux. Des ONG, des journalistes, et même des gens sur place ont commencé à parler de ce qu’il se passait. Tu sais, avec des photos, des vidéos, des témoignages. Et là, le mot « kere » a commencé à sortir de Madagascar. Il est apparu dans des articles, des campagnes humanitaires, des reportages à la télé. Petit à petit, les gens dans le monde entier ont appris que ça voulait dire famine — mais pas n’importe laquelle : celle du sud malgache.
Et puis, tu sais comment c’est, quand un mot touche les gens, il commence à s’installer. Il était trop émotif pour être traduit. Dire « famine », c’était pas assez fort. Alors, dans des campagnes humanitaires ou des conférences internationales, on a gardé le mot « kere ». Ça rendait le message plus authentique, plus humain.
Et aujourd’hui, ben, tu vois, « kere », c’est plus juste un mot malgache. C’est un mot qui porte une histoire, une souffrance, mais aussi une prise de conscience mondiale. Il rappelle que même si on est à des milliers de kilomètres, on peut se sentir concerné par ce qui se passe ailleurs.
Et moi, je trouve ça hyper inspirant. C’est une preuve que les mots ont un pouvoir de dingue. Ils peuvent casser les barrières, ouvrir des yeux et même changer les choses. Alors, la prochaine fois que t’entends « kere », tu sauras que c’est bien plus qu’un mot. C’est un cri, un appel à l’aide, et un rappel qu’on peut tous faire quelque chose, même à notre échelle.