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Chaque 29 mars, Madagascar se recueille pour honorer la mémoire de ceux qui ont versé leur sang pour la liberté. Cette date, gravée dans l’histoire, rappelle le soulèvement héroïque de 1947 contre la colonisation française, une lutte qui, malgré sa répression brutale, a pavé la voie vers l’indépendance en 1960.
Une révolte portée par l’espoir
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que les aspirations à l’autodétermination grandissaient à travers le monde, Madagascar, encore sous domination française, étouffait sous le poids des injustices coloniales. Le 29 mars 1947, des insurgés malgaches, exaspérés par l’oppression, se soulevèrent dans un acte de défiance sans précédent. Armés de courage et de moyens rudimentaires, ils prirent d’assaut des garnisons coloniales, espérant renverser un système qui les réduisait à l’exploitation et au silence. La riposte de l’administration française fut impitoyable. Pendant des mois, une répression sanglante s’abattit sur les insurgés et la population civile. Exécutions sommaires, villages incendiés, arrestations massives : des dizaines de milliers de Malgaches périrent dans cette tragédie, faisant de cette insurrection l’un des épisodes les plus sombres de l’histoire coloniale française en Afrique.
Un devoir de mémoire à travers les générations
Aujourd’hui, Madagascar ne laisse pas cet épisode sombrer dans l’oubli. Chaque année, le pays organise des commémorations officielles marquées par des dépôts de gerbes, des hommages aux victimes et des récits poignants des derniers survivants. À Moramanga, site emblématique du massacre de centaines de nationalistes malgaches, des cérémonies rappellent le prix inestimable de la liberté. Des conférences, expositions et spectacles artistiques sont également organisés pour sensibiliser la population, notamment les jeunes, à l’importance de cet épisode de l’histoire nationale.
Le message des martyrs : Une flamme toujours vive
Le 29 mars n’est pas seulement une date de commémoration, c’est un rappel puissant de la résilience et du courage du peuple malgache. C’est un appel à préserver la souveraineté chèrement acquise, à combattre les injustices modernes et à bâtir une nation forte et unie. À chaque gerbe de fleurs déposée, à chaque minute de silence observée, Madagascar murmure à ses martyrs : "Nous n’avons pas oublié, nous continuerons le combat pour un avenir digne et prospère."
" Ne te compare pas aux autres, soit comme la lune et le soleil, brille lorsque ton moment arrive. " -Anonymous
Mohamed Ismaël Jina, président du groupe Jina, est décédé le 21 mars 2025 à l'âge de 48 ans. Homme d'affaires influent à La Réunion et à Madagascar, il avait développé l’entreprise familiale en un acteur majeur du secteur de la mode. Très engagé dans la solidarité et le dialogue interreligieux, il était membre fondateur du Groupe de Dialogue Interreligieux et vice-président de l’Union des Associations Khojas Shia Isnashri de La Réunion. Son décès marque la perte d’une figure importante du monde économique et communautaire de l’océan Indien.