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Plus de trente ans après la fin de la Guerre froide, les séquelles de cet affrontement idéologique sont toujours visibles, notamment en Europe. La division entre l’Ouest capitaliste et l’Est communiste a laissé des traces profondes, en particulier dans les anciens pays du bloc soviétique. Ces États, longtemps sous influence ou domination de Moscou, ont été exclus de la « révolution européenne » : celle de la démocratie libérale, de l'économie de marché dynamique, et de la consommation de masse.
Pendant que les pays d’Europe de l’Ouest profitaient du Plan Marshall, modernisaient leur industrie et construisaient l’Union européenne, les pays de l’Est étaient enfermés dans une économie planifiée, sans ouverture réelle sur le monde. Résultat : au moment de la chute du mur de Berlin en 1989, le retard économique, social et technologique était immense.
Aujourd’hui encore, cet écart se manifeste : le PIB par habitant des anciens pays communistes reste plus faible que celui des pays occidentaux ; l’exode des jeunes vers l’Ouest continue ; la confiance dans les institutions démocratiques est plus fragile. Certains régimes d’Europe centrale, comme la Hongrie ou la Pologne, adoptent des politiques autoritaires, marquant une rupture avec les idéaux européens.
Enfin, la guerre en Ukraine rappelle brutalement que les tensions héritées de la Guerre froide ne sont pas éteintes. La Russie, nostalgique de sa puissance soviétique, conteste l’ordre européen. L’Otan se renforce à l’Est, les frontières stratégiques se redessinent. La Guerre froide est finie, mais ses conséquences façonnent encore l’Europe d’aujourd’hui.